L’invisibilité des communautés asiatiques dans le cinéma occidental : quel pouvoir a le cinéma sur notre imaginaire ?
Depuis quelques années, la question de la diversité et de la représentation des minorités (ethnique, sexuelle et de genre) provoque des remous à Hollywood. À l’heure où une partie du public revendique un cinéma différent, plus diversifié et qui reflèterait mieux l’évolution de la société, le cinéma populaire accuse du retard. C’est suite à de nombreux mouvements sur les réseaux sociaux tels que #OscarSoWhite, #ExpressiveAsians, le mouvement #Metoo, ou encore #Straightwashing [1], qu’Hollywood commence à prendre conscience de l’importance de représenter la diversité et de commencer à peindre un cinéma plus éclectique, à l’image de notre société.
Ainsi, en 2016, le mouvement #OscarSoWhite (« Oscars si blancs », en français) pointe l’inexistence d’acteur.rice.s non-blanc.he.s aux Oscars. L’année suivante, le mouvement #MeToo a permis à des actrices de dénoncer le harcèlement sexuel qu’elles subissent de la part d’hommes influents du milieu comme le producteur Harvey Weinstein. Grâce aux revendications des acteur.rice.s et du grand public, le monde cinématographique met petit à petit à l’honneur des personnages plus diversifiés : en 2018, Black Panther, composé pour la première fois entièrement d’un casting d’acteur.rice.s noir.e.s ou métis.ses, donne enfin à la communauté noire un blockbuster où elle peut s’identifier sans être réduite aux problèmes de racisme ou de misère habituelle. Dans le milieu du cinéma, on parle même d’un tournant avant-après Black Panther. Mais si ce phénomène reste marginal parmi les films populaires, la question des minorités à l’écran prend place dans un débat plus global sur des questions politiques et sociales [2].
Même traitement pour tout le monde ?
Malgré ces quelques avancées dans l’histoire du cinéma, le chemin reste long pour arriver à une meilleure représentation des minorités. Ainsi les communautés asiatiques sont encore très invisibilisées. Victimes de whitewashing [3] dans certains films, de racisme anti-asiatique normalisé et d’une sous-estimation de leur jeu d’acteur.rice.s, les comédien.ne.s asiatiques rencontrent beaucoup de difficultés dans leur métier.
La sortie, en 2018, de Crazy Rich Asians, quelques mois après Black Panther, a permis de mettre en avant une partie de la communauté asiatique. Son synopsis est certes peu original, mais en tant que premier film hollywoodien, depuis 25 ans, avec une distribution entièrement composée de personnes d’origine asiatique, il est vu comme une victoire progressive pour les Américain.e.s d’origine asiatique qui ont longtemps été absent.e.s des écrans américains. À l’instar de Black Panther, qui a suscité beaucoup de fierté auprès des communautés africaines et afro-descendantes à travers le monde, Crazy Rich Asians pourrait constituer une étape importante dans la visibilité des Asiatiques au cinéma. Même si le film met surtout en avant des Asiatiques chinois.e.s, alors que la République de Singapour, où se déroule le récit, compte bien d’autres communautés (malaisiennes, indiennes...), gommant à nouveau la diversité asiatique [4].
Il est vrai qu’Hollywood a souvent exploité la culture asiatique tout en mettant les Asiatiques à l’écart, comme en atteste les versions live-action de Death Note (2017) ou Ghost in the Shell (2017), qui sont à l’origine des mangas mais dont l’adaptation à l’écran a été jouée par des acteur.rice.s occidentaux. On peut aussi citer Doctor Strange (2016) avec Tilda Swinton (actrice britannique) dans le rôle d’un moine himalayen. Hollywood ne prend pas souvent de risque et préfère mettre un acteur blanc bankable (qui est célèbre et dont le nom garanti par conséquent le succès) dans le rôle principal, même dans les histoires asiatiques. Cette pratique est d’autant plus problématique lorsque l’acteur blanc apparait dans le rôle de « sauveur » venant à la rescousse des populations locales, comme dans La Grande Muraille (2016) avec Matt Damon, ou dans Le Dernier Samouraï (2003) avec Tom Cruise. D’ailleurs, Kevin Nguyen, journaliste asiatique américain, utilise l’expression « white savior problem » pour dénoncer les clichés hérités du colonialisme et l’idée d’une suprématie occidentale [5].
Pourtant, des Asiatiques, il y en a dans les films, mais ils et elles restent majoritairement cantonné.e.s aux seconds rôles chargés de stéréotypes grossiers. En l’absence de récits nuancés racontés par les auteur.rice.s d’origine asiatique eux-mêmes, les films entretiennent par exemple les clichés de la femme asiatique soit comme la geisha sexuellement soumise, soit comme la « dame dragon », tandis que les hommes asiatiques sont réduits au garçon de livraison ou au héros des arts martiaux. La plupart des rôles proposés aux Asiatiques sont basés sur des soi-disant caractéristiques propres à leur origine. Cette tendance est appelée essentialisme ethnique (racial essentialism, en anglais) [6]. C’est l’idée, bien évidemment fausse, selon laquelle les groupes raciaux posséderaient des traits et aptitudes enracinés et immuables. En d’autres termes, on réduit ces minorités à un seul comportement stéréotypé. Cette assimilation de tout un groupe à un seul profil fait partie des mécanismes du racisme. Les acteur.rice.s se retrouvent dès lors emprisonné.e.s dans un seul et même rôle, quand ils et elles ont la chance de ne pas subir l’asian erasure (« erasure » en français signifie « effacement », ce terme désigne l’invisibilité de la communauté asiatique au cinéma).
JohnCho où il photoshope l’acteur coréen John Cho dans des affiches de films [7]. Il espère ainsi booster la présence d’acteur.rice.s asiatiques dans les rôles principaux. Un sujet d’autant plus brûlant quand on entend les justifications racistes de certains directeur.rice.s de casting concernant le jeu d’acteur des Asiatiques soi-disant « pas assez expressifs ». En réponse à cette idée, en 2017, le hashtag #ExpressiveAsians a invité les personnes asiatiques à poster des selfies expressifs d’elles-mêmes. C’est dans ce contexte de revendications que Crazy Rich Asians est vu comme le « yellow » Black Panther [8].
L’étude de l’USC’s Annenberg Inclusion Initiative [9], qui mène des enquêtes sur l’inégalité dans les films populaires, a évalué le taux de représentation des minorités au sein des tops 100 des œuvres les plus vues chaque année au cinéma entre 2007 et 2017. Au total, 1 100 films, et 48 757 personnages (les figurant.e.s ne sont pas comptabilisé.e.s) ont été évalués. Et les chiffres sont affligeants… : en 2017, 70,7% des acteur.rice.s étaient blancs, 12,1% noirs, 6,2% hispaniques/latino-américains, 4,8% asiatiques, 1,7% moyen-orientaux, < 1% indiens d’Amérique et autochtones de l’Alaska, < 1% autochtones d’Hawaï et 3,9% de race mixte ou autre (Black Panther et Crazy Rich Asians n’ont pas été repris dans cette étude). Dans l’ensemble, 29,3% de tous les personnages parlants appartenaient à une minorité racisée. En comparaison avec la population américaine (ayant 38,7% de population sous-représentée), le cinéma est toujours à la traîne. Pourtant, les Asiatiques forment une des diasporas les plus anciennes et les plus nombreuses (par exemple, le nombre de Chinois à l’étranger dépasse les 33 millions) [10].
Ces chiffres sont le reflet d’un cinéma – société – encore très « WASP [11] ». Selon le rapport, sur 1 584 producteurs, directeurs de castings ou scénaristes, en 2017, 81,7% étaient des hommes blancs. Il s’agit de fonctionner à l’extérieur des mêmes réseaux mettant en avant des vedettes blanches bankables et d’offrir plus d’opportunités à des artistes issus de groupes marginalisés. Le principe selon lequel un acteur blanc serait plus rentable qu’un acteur non-blanc est d’ailleurs de plus en plus remis en question. La Creative Artists Agency [12] l’atteste avec les résultats de son indice de diversité du cinéma, confirmant que plus un film est inclusif, plus il rapporte de revenus [13]. Bien sûr, la représentation des minorités ne devrait pas être conditionnée aux bénéfices qu’elle rapporte, mais le succès de ces films, comme Black Panther, Crazy Rich Asians, traduit surtout une évolution des attentes du public et peut-être une meilleure écoute du cinéma vis-à-vis de ces attentes.
Invisibilisation : quelles sont les conséquences sur la construction identitaire et la perception de l’altérité ?
Finalement, quel est le problème d’un cinéma qui ne représente pas les minorités ? Les psychosociologues s’accordent à dire que l’identité est un phénomène modulable et évolutif, activé par des systèmes de reconnaissance. De fait, la fiction en tant que « l’autrui symbolique » a un rôle dans la définition de soi et sur la manière de voir l’Autre. Il permet de s’identifier, de se reconnaître ou non [14]. Pour les asiatiques ayant grandi en Occident, comme pour les jeunes issus des minorités, les occasions de voir leur groupe d’appartenance représenté sur les écrans sont rares. Ils et elles grandissent sans héros ou héroïne à leur image et intériorisent ainsi un idéal type qui ne leur ressemble pas. Dans le New York Times, l’actrice Kelly Marie Tran (qui joue dans Star Wars) déclare qu’elle « veut vivre dans un monde où les enfants de couleur ne passent pas leur adolescence à rêver d’être blancs » [15]. De plus, la prédominance des images caricaturales et dévalorisantes des minorités au cinéma peut avoir des conséquences négatives sur la construction identitaire des individus concernés, et sur leur estime de soi. Certain.e.s psychologues parlent même de stratégies identitaires élaborées par les individus pour gérer les images négatives dont ils sont l’objet Idem, 2008..
Le cinéma doit maintenant changer en s’ouvrant davantage à l’Autre, en sortant de la caricature pour aller vers la complexité. Si la façon dont Hollywood met en scène les minorités influence en partie les imaginaires collectifs, alors faire entrer ces populations dans « la normalité » devient un enjeu de société. C’est par exemple, le cas du film À tous les garçons que j’ai aimé (2018) où Lara Condor, actrice américaine d’origine coréenne, incarne le même rôle que n’importe quelle autre actrice de film romantique. Une jeune fille, d’origine asiatique ou pas, pourrait s’identifier à son personnage. Enfin un film où l’actrice d’origine asiatique ne joue pas « l’asiatique de service », où le personnage n’est ni dévalorisé ni racisé.
La nécessité d’un cinéma inclusif est primordiale pour soutenir une image plus vaste, cassant avec les scénarios stéréotypés. Le pouvoir de l’image filmée peut contribuer à la cohésion sociale. Si nous ne voyons pas des représentations diverses, nous homogénéisons le monde, or il est mixte. Par l’invisibilité de certaines communautés à l’écran, le cinéma perpétue la création d’images mentales tronquées de notre monde et des populations. Ceci est d’autant plus destructeur avec des films historiques ou bibliques. C’est une réappropriation des mythes par le monde occidental, mais également une non-reconnaissance de l’apport des personnes non-blanches dans l’évolution du monde. Dès lors cette réappropriation visuelle renforce un imaginaire collectif (y compris chez les personnes racisées) où toutes les personnes ayant eu un rôle important dans l’histoire seraient blanches. Ceci alimente les images négatives, les clichés et stéréotypes et intrinsèquement un racisme normalisé [16].
L’exclusion télévisuelle révèle et renforce l’exclusion symbolique et sociale des minorisés, et donc à l’inverse, une meilleure visibilité au cinéma et la présence d’acteur.rice.s racisé.e.s pourraient contribuer à une reconnaissance symbolique au sein de l’imaginaire collectif [17].
Axelle Pisuto et Cécile Goffard
Bitter Flowers, dévoilement d’une singularité
Dans son film Bitter Flowers (2018), le réalisateur belge Olivier Meys dépeint l’histoire de plusieurs femmes chinoises (provenant du Dongbei, au nord de la Chine) venues travailler à Paris en tant que nounous pour offrir un avenir meilleur à leur famille restée en Chine. Arrivées sur place, la réalité est bien différente. Olivier Meys illustre une réalité peu connue : la prostitution – consentie – chinoise à Paris.
Le réalisateur, ayant séjourné en Chine de nombreuses années, a pour son premier long-métrage naturellement choisi un casting totalement chinois : les rôles principaux sont joués par des actrices venant de Chine ou par des comédiennes chinoises vivant en France. Quand on observe l’invisibilisation des personnes asiatiques au cinéma, on peut se demander ce qui a poussé le réalisateur à mettre en avant cette communauté. Comme l’explique Olivier Meys, « il y avait une histoire à raconter parce que ça brossait un portrait que je trouvais intéressant de la Chine contemporaine. On parle de la Chine uniquement au travers de leur succès économique, de leur changement rapide de société, et peu au travers des destins de ces femmes, par exemple, qui prennent des décisions délicates ». En effet, la Chine est souvent vue comme un tout homogène, or de nombreuses différences opposent le nord et le sud de la Chine. C’est, entre autres, ce qu’Olivier Meys a voulu montrer dans son film. Mettre en avant, tout d’abord une communauté invisible, mais également montrer les différences et les tensions entre deux populations chinoises, ainsi que la solidarité de ces femmes venues du nord. Donner un regard nuancé sur la Chine, trop souvent victime d’amalgame.
Le film se démarque donc par le choix du casting, mais également par la richesse des rôles et des caractères. Olivier Meys a réussi à dévoiler les contrastes de la Chine, à réaliser des portraits de femmes chinoises fortes et dignes malgré leur rôle qui pourrait à nouveau être qualifié de stigmatisant. En tant qu’actrices, toutes lui ont en effet confié la pauvreté des rôles qui leur sont proposés en France. « Elles m’ont dit à plusieurs reprises qu’en France, on ne leur proposait pas grand-chose, et qu’elles étaient cantonnées dans des rôles de commerçantes chinoises, des rôles très caricaturaux. »
Au-delà de l’envie de donner la parole à la communauté asiatique à travers une large palette de rôles, il souhaitait surtout briser un tabou. « Je sais bien qu’un film ne peut pas changer le monde mais il peut y participer, mettre en lumière cette réalité et faire que petit à petit ce cercle vicieux qui est lié à ce tabou puisse être cassé. » En effet, en dehors du cinéma, l’histoire de ces femmes est aussi invisible. C’est un groupe de 3000 femmes à Paris dont l’identité et la réalité sont peu connues des Parisien.ne.s. Par ailleurs, en Chine, il existe un tabou sur la prostitution, si bien que les femmes continuent à venir en France sans se douter de ce qui les attend.
Bitter Flowers a le mérite de faire le portrait de personnes au parcours difficile en les humanisant. « Il y a des personnages différents, on n’est pas occupé à présenter des archétypes. Ce sont des vrais personnages qui ont une individualité. » D’ailleurs, Olivier Meys critique les films ayant recours à des acteurs bankables. « Ce n’est pas ce que je recherche. À ce moment-là, l’identité du film se dissipe complètement et devient un espèce de produit mondialisé, qui est censé plaire à tout le monde mais qui ne plait au final peut-être à personne. » Il veut avant tout toucher l’universalité parce qu’il va au bout d’une singularité. En réalisant ce long-métrage au casting exclusivement asiatique, il permet à ces actrices et acteurs d’exprimer leur jeu, leur individualité, sans rentrer dans la case du « rôle pour asiatiques ». La richesse des personnages permet à chacune des actrices de s’exprimer et de jouer une panoplie d’émotions, avec profondeur et humanité.
Interview d’Olivier Meys, réalisée le 7 février 2019, par Axelle Pisuto
[1] Pratique qui « hétérosexualise » les LBGT+ (lesbiennes, gays, bisexuel.le.s, transgenre,…) leur donnant une apparence et un comportement hétérosexuel conforme à l’hétéronormativité, aux diktats du genre de la société.
[2] Scoffier, A. (2016, 14 septembre). La représentation des minorités au cinéma : état des lieux international. Consulté le 10 février 2019 sur https://www.inaglobal.fr/cinema/article/la-representation-des-minorites-au-cinema-etat-des-lieux-international-9237
[3] Le whitewashing signifie « blanchiment », et consiste à donner des rôles initialement imaginés pour des personnes racisées – noirs, asiatiques, mexicains, arabes,… – à des blanc.he.s.
[4] Le Monde. (2018, 19 septembre). L’Asie trop blanche de « Crazy Rich Asians ». Consulté le 15 février 2019 sur https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/09/19/l-asie-trop-blanche-de-crazy-rich-asians_5357076_4497186.html
[5] Gomes, C. (2018, 16 octobre). Les conséquences du “whitewashing” des asiatiques dans le cinéma hollywoodien. Consulté le 8 février 2019 sur http://fortheculturemagazine.com/les-consequences-du-whitewashing-des-asiatiques-dans-le-cinema-hollywoodien/
[6] Daif, A. (2018, 14 mai). Analyse et perspectives des minorités ethniques dans le cinéma français : l’exemple du cinéma de banlieue. Consulté le 9 février 2019 sur http://fortheculturemagazine.com/les-minorites-ethniques-dans-le-cinema-francais/
[7] Rogers, K. (2016, 10 mai). John Cho, Starring in Every Movie Ever Made ? A Diversity Hashtag Is Born. Consulté le 10 février 2019 sur https://www.nytimes.com/2016/05/11/movies/john-cho-starring-in-every-movie-ever-made-a-diversity-hashtag-is-born.html
[8] Hamaïde, J. (2018, 6 novembre). Le silence français autour du retentissant « Crazy Rich Asians » : le coup de gueule de Julie Hamaïde, fondatrice de « Koï ». Consulté le 11 février 2019 sur http://www.elle.fr/Loisirs/Cinema/News/Le-silence-francais-autour-du-retentissant-Crazy-Rich-Asians-le-coup-de-gueule-de-Julie-Hamaide-fondatrice-de-Koi-3734405
[9] Inequality in 1,100 Popular Films : Examining Portrayals of Gender, Race/Ethnicity, LGBT & Disability from 2007 to 2017, consultable sur http://assets.uscannenberg.org/docs/inequality-in-1100-popular-films.pdf
[10] Myria, Centre Fédéral Migration. (2005, 11 août). Immigration chinoise en Belgique : tendances et perspectives. Consulté le 12 février 2019 sur https://www.myria.be/fr/publications/immigration-chinoise-en-belgique-tendances-et-perspectives
[11] WASP (White Anglo-Saxon Protestant) est une expression qui désigne l’archétype de l’homme hétérosexuel américain blanc favorisé et jouissant de privilèges dû à ce statut.
[12] Entreprise qui représente les intérêts des artistes auprès de sociétés de production artistique.
[13] Reign, A. (2018, 2 mars). #OscarsSoWhite Is Still Relevant This Year. Consulté le 10 février 2019 sur https://www.vanityfair.com/hollywood/2018/03/oscarssowhite-is-still-relevant-this-year
[14] Malonga, M. (2008). La télévision comme lieu de reconnaissance : le cas des minorités noires en France. Hermès, La Revue, 51(2), 161-166. https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2008-2-page-161.htm
[15] Pluton Magazine. (2018, 10 novembre). Crazy Rich Asians, un succès planétaire. Consulté le 12 février 2019 sur https://pluton-magazine.com/2018/11/10/crazy-rich-asians-succes-planetaire/
[16] Goffard, C. (2016, 9 décembre). Le « whitewashing » au cinéma. Consulté le 12 février 2019. https://media-animation.be/Le-whitewashing-au-cinema.html
[17] Nayrac, M. (2011, octobre). La question de la représentation des minorités dans les médias, ou le champ médiatique comme révélateur d’enjeux sociopolitiques contemporains. Cahiers de l’Urmis, Les migrations dites « de transit », 13, 1-16. http://journals.openedition.org/urmis/1054