Opportunités et complications de l’hashtivisme #MeToo
À chaque saison ses hashtags. On ne les présente plus, « les mots-clés » sur Internet se multiplient depuis près de 10 ans. Ce nouveau média estampillé « révolution 2.0 » fut d’abord le point d’accroche de mobilisations citoyennes à coups de tweets ou de photos partagées par millions sur le web. Le hashtag s’est fait fédérateur à l’image du partage d’émotions tel #JeSuisCharlie ou des mauvaises expériences vécues de #MeToo, ou encore dénonciateur comme pour #balancetonporc. Certaines mouvances prennent également des tournures malencontreuses, à l’instar du tout récent #JeSuisCute pour lequel plusieurs internautes, totalement incomprises, furent violement menacées. Retour sur une transition.
Le hashtag est composé du signe dièse # (le hash) qu’on accole à un ou plusieurs mots-clés (tag) afin de le/les retrouver facilement sur Internet. Une de ses forces est de pouvoir faire rapidement émerger une problématique inédite. Le hashtag a vu son usage se répandre fin des années 2000 [1]. Déjà lors du Printemps Arabe, le hashtag #jan25 devenait l’une des références du soulèvement populaire égyptien, après qu’une jeune femme l’ait lancé comme appel à manifester le 25 janvier 2011 au Caire [2]. Les tweets complétèrent rapidement les chaînes de sms et donnèrent au mouvement une visibilité internationale inédite. Ce cyber militantisme permis d’attirer l’attention des médias traditionnels et d’organiser rapidement et très largement le mouvement de contestation.
Depuis, plus une semaine ne passe sans qu’un hashtag ne fasse parler de lui. Personnalités, mouvements politiques, ONG, associations rivalisent d’imagination pour inventer de nouveaux tags « sur mesure », souvent savamment épaulés par des boîtes de communication. Les hashtags sont dès lors prêts à être mentionnés par le plus grand nombre afin de faire le buzz, d’attirer l’intention des médias dominants, de fédérer autour d’une cause. Ils remplacent les couteux moyens de communications et jouissent d’une audience colossale [3].
Le hashtag comme expression d’une émotion
Parmi les exemples « viraux » de ces dernières années, de nombreux hashtags permirent de partager une émotion à large échelle. D’emblée on pense à #JeSuisCharlie, imaginé par le graphiste français Joachim Roncin moins d’une heure après l’attentat perpétré contre la rédaction du magazine satirique Charlie Hebdo. Ensuite #PrayForParis apparut en marque de soutien aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 dans la Ville Lumière. Émus, les Parisiens se sont par ailleurs serrés les coudes avec #PorteOuverte destiné à signaler un possible accueil sous son toit lors de cette dramatique soirée.
Plus récemment, on a pu découvrir le hashtag #NeverAgain associé à la figure et au discours de la jeune Emma Gonzales, une des survivants de la tuerie du 14 février 2018 dans un collège de Parkland en Floride. En colère face à la multiplication de tels crimes, devenus presque tristement banals, la société civile a voulu, cette fois, se faire entendre. Le mouvement anti-armes à feu #NeverAgain était né. Renforcé par les hashtags #MarchForOurLives, #WhatIf et #IWillMarch #BoycottNRA, s’en sont suivi plusieurs manifestations « Marches pour la vie » rassemblant des millions de personnes aux USA et ailleurs dans le monde [4].
Une figure de proue souvent nécessaire
Si #NeverAgain fut associé à une anonyme, Emma Gonzales, il apparaît cependant que la popularité d’un hashtag est clairement boostée lorsqu’une célébrité le partage. Souvenons-nous à cet égard du mouvement viral #BringBackOurGirls qui a explosé sur Twitter en avril 2014 afin de soutenir les jeunes Nigérianes enlevées par le groupe terroriste Boko Haram. Le hashtag fut relayé par de nombreuses personnalités politiques ou médiatiques, dont Michelle Obama. Le buzz était dès lors tout tracé. Un nombre jamais vu de personnes a retweeté le slogan (plus de 2 millions de fois) et s’est photographié avec des affiches reprenant ladite phrase. Suite à cette effervescence, l’efficacité de la démarche a été mise en question. Nombreux critiquèrent la simplification d’une situation locale ô combien compliquée, voire la désinformation ou le fait de partager le hashtag sans prendre la peine de se renseigner sur les réels enjeux de la mobilisation.
Indignation et dénonciation
Autre témoignage viral d’indignation : le hashtag #BlackLivesMatter apparu en 2013 suite au meurtre de l’adolescente noir Trayvon Martin en Floride. Alors qu’il marchait, non armé, dans une rue, Martin fut abattu par un responsable de la surveillance du voisinage de ladite rue. Ce dernier fut acquitté. L’affaire fit grand bruit et #BlackLivesMatter réveilla soudainement les vieux démons d’Amérique où le racisme latent est toujours une triste réalité. Autre tragédie, autre hashtag : « I can’t breathe », les mots d’Eric Garner, un américain noir non armé accusé de trafic de cigarettes, décédé après que la police l’ait maintenu de trop longues minutes au sol. La scène fut filmée par un témoin et diffusée largement sur Internet et #ICantBreath devint le slogan de protestation face à la brutalité policière à travers le monde [5].
On se souvient par ailleurs des nombreux appels à la mobilisation, qu’elle soit réelle ou complètement symbolique, comme le furent #OccupyWallStreet ou dans un tout autre registre : #DeleteFacebook. L’appel aux dons a également trouvé écho à un niveau international parmi les tweets avec par exemple le célèbre #IceBucketChallenge destiné à soutenir la recherche contre la maladie de Charcot. La viralité de l’action doit une part belle à la participation de personnalités telles Mark Zuckerberg, Bill Gates ou encore Oprah Winfrey.
Partager une (mauvaise) expérience commune et réveiller les consciences
Outre le partage d’une émotion, d’une indignation ou l’appel à mobilisation, une nouvelle typologie d’hashtag émerge suite à l’affaire Harvey Weinstein avec #MeToo. Partager #MeToo c’est révéler au monde avoir été victime d’une forme d’harcèlement ou d’agression sexuelle, un jour, une fois, ou plus. Bien que #MeToo fut originellement créé par l’activiste Tarana Burke dès 2006, le hashtag fut popularisé lorsque l’actrice américaine Alyssa Milano le posta à son tour le 15 octobre 2017 [6]. L’effet fut immédiat. Partagé par centaine de milliers en quelques jours, le hashtag fut relayé par millions ensuite.
Si le hashtivism, comme la plupart des mobilisations en ligne, se défini par la grande hétérogénéité des membres qui participent de manière souvent éphémère et sans lien établi entre eux, le mouvement #MeToo se révèle davantage fédérateur. En effet, avec #MeToo les internautes partagent une expérience commune et « font nombre » au sens plus traditionnel. À la différence d’autres mobilisations, il ne s’agit plus ici de simplement partager une émotion ou indignation, mais de franchir une étape supplémentaire : le partage d’un vécu. Poster #MeToo sur les réseaux sociaux signifie se positionner personnellement en tant que victime. C’est dire au monde, aux victimes : vous n’êtes pas seules, car moi aussi.
Dès lors, peut-on s’autoriser à poster #MeToo sans être soi-même concerné.e ? En simple signe de soutien, voire en clic compulsif ? Peut-on partager sans nécessairement rejoindre une communauté dans ce cas précis ? Là où précédemment rejoindre une cause par le partage d’un hashtag signifiait au mieux un soutien moral, au pire un simple effet de mode, ici on monte d’un cran, la démarche est différente : au-delà du soutien de la parole des femmes, de ses pairs, il s’agit d’une réelle prise de position. Un regard, un mot, un geste déplacé… #MeToo rend visible le nombre ahurissant de femmes concernées par une forme d’harcèlement ou violence sexiste. Le hashtag fut d’ailleurs repris à travers le monde dans toutes les langues.
À la suite, c’est le mouvement #BalanceTonPorc qui proposa aux victimes de témoigner pour conscientiser les masses. De la dénonciation, certains ont crié à la délation. Et si c’était plutôt la fin de la loi du silence ? Les RSN permettent-ils enfin dire tout haut ce qu’on pense tout bas ? En février 2018, c’est #mosquemetoo qui appelait à son tour à la dénonciation. Créé par l’écrivaine et militante féministe américano-égyptienne Mona ¬Eltahawy, le hashtag invite les femmes à lever l’omerta sur toute forme d’harcèlement qu’elles auraient pu subir dans l’enceinte d’un lieu de culte [7]. Plus récemment, au Maroc, la campagne #Masaktach (je ne me tais pas) visait à bannir des ondes radio le chanteur Saad Lamjarred, inculpé dans une affaire de viol. Le collectif #Masaktach se définissant lui-même comme une offensive contre la légitimisation de la culture du viol Maroc [8].
Les réseaux sociaux offrent une belle caisse de résonnance aux idées et mobilisations féministes. Le web prouve que tout n’est pas acquis et que le combat féministe a toujours ses raisons d’exister. Nombreux pans de la société étant toujours bel et bien machistes, patriarcaux voire carrément misogynes. Certains font les yeux ronds, comme réalisant enfin. L’affaire Weinstein et #MeToo ont encore du chemin à parcourir.
La polémique #JeSuisCute
Tout récemment, une mannequin française, Manny Koshka, partageait #JeSuisCute en soutien à une jeune internaute qui s’était faite violement lyncher après avoir publié une photo d’elle « nude ». Car pour elle, non, une photo nude n’est pas synonyme de photo « suggestive ». #JeSuisCute soutient l’idée qu’être femme aujourd’hui, c’est pouvoir disposer de son corps comme on l’entend, être fière de sa féminité et surtout ne pas devoir la cacher. #JeSuisCute dénonce le slut shaming, c’est-à-dire stigmatisation systématique des femmes jugées trop provocantes. Le hashtag fut partagé près de 100.000 fois en quelques jours à peine [9]. Certaines femmes adhérèrent à l’idée en postant leur propre portrait « nude » ou en partageant simplement le tag, sans photo.
Voulant contrer les commentaires mysogynes ou désobligeants, #JeSuisCute provoqua pourtant un effet contraire en devenant polémique et fut source de davantage d’hostilité. Plusieurs internautes furent violement prises à partie, voire menacées, et décidèrent de retirer leur post. Le serpent se mord la queue (en raison sans doute de l’usage parallèle d’images qui se veulent interpellantes). Ce hashtag présente aussi la particularité de s’adresser à un phénomène spécifique aux réseaux sociaux : celui du harcèlement en ligne au risque de le provoquer.
Le web n’est pas un monde bienveillant. Insultes, attaques personnelles, harcèlement, agressions à coups de commentaires haineux y sont légion. Certains internautes, qualifiés de « haters », en font leur activité quotidienne. Parmi les nombreuses victimes des réseaux sociaux, citons Caroline de Haas. La blogeuse féministe décida de quitter tout bonnement les réseaux sociaux après qu’une de ces interviews à propos de l’affaire Weinstein ait été relayée, déformée et mal comprise. « Je suis fatiguée de ces violences. Je suis fatiguée de savoir que mes ami.e.s, ma famille et mes collègues voient des messages haineux à mon encontre. Je suis fatiguée de ces espaces sur lesquels des agresseurs, par milliers, me harcèlement et m’insultent en toute impunité. J’arrête. Je quitte les réseaux sociaux pour un temps indéterminé », dira-t-elle [10].
De l’activisme, vraiment ?
Que l’objectif soit louable ou non, on l’a vu, « faire nombre » est facile sur les réseaux sociaux. Leur viralité permet un effet boule de neige hors norme, sans parler des boots ou du pouvoir des algorithmes qui facilitent la visibilité de tels slogans ou images. Du point de vue de l’internaute, s’exprimer, prendre position, se mobiliser à l’échelle du web ne demande qu’un clic, qu’un partage, qu’un retweet… qu’un hashtag. Le web facilite indéniablement la mobilisation. Il ne faut pas obligatoirement se mouiller et partager sa position. Un hashtag peut suffire, ce qui réduit la crainte d’être jugé, de ne pas être assez spécialisé pour s’exprimer sur le sujet. Les internautes n’ont plus besoin d’être ultra-dévoués pour adhérer à une cause, rejoindre un mouvement. Le terme slacktivism fut d’ailleurs créé pour nommer cette idée. Slacktivism est une contraction du mot slack qui signifie fainéant et d’activism. Ce terme est essentiellement utilisé péjorativement. Dans son ouvrage « The Net Delusion », Evengy Morozov dira que le slacktivism « se réfère aux activités politiques qui n’ont aucun impact sur les résultats politiques dans la vie réelle, mais servent uniquement à donner un sentiment de bonne conscience aux participants (…), parce qu’ils croient que c’est important de montrer à leurs amis en ligne qu’ils se soucient de telles causes. Comme il n’y a aucun sacrifice à faire, cela attire tous les types d’aventureux ou de narcissiques » [11].
Qu’en est-il de l’engagement ? Via le hashtivisme, les internautes ne se dédient pas à une seule cause, bien au contraire, ils jouent sur plusieurs (et parfois très nombreux) tableaux. Il est courant de relayer différentes revendications quasiment simultanément, dans des laps de temps très courts. Face à ce multi-positionnement, les détracteurs estiment que le fait de vouloir adhérer à tant de causes à la fois dilue totalement l’énergie dévouée, voir rend le peu de participation engagée totalement inefficace. Cette possibilité de passer d’une cause à l’autre au gré de ses envies est symbolisée par le concept de « militantisme post-it ». Un post-il qu’on colle, décolle, recolle à foison et qui n’a que peu de valeur. Un post-it qu’on opposera ici à l’ancien timbre d’adhérent du militantisme plus traditionnel, collé pour durer [12].
Les interactions sources de visibilité
Toutefois, il ne suffit pas d’un hashtag bien choisi pour être vu. Faire le buzz demande tout un processus. Là où l’algorithme Google tient compte du taux de référencement pour établir son classement des sites web (un site souvent référencé est considéré comme un site qui fait autorité), les algorithmes des réseaux sociaux fonctionnent différemment. La popularité d’un post sera effective en cas de commentaires, de likes, d’interactions. Au-delà de la thématique, il s’agit de manipuler l’environnement numérique pour attirer l’attention. Pour obtenir plus de vues, nombreux n’hésitent pas à booster leurs publications, à les sponsoriser, à acheter des likes… Obtenir de l’influence sur les réseaux sociaux repose sur tout un processus. Certains en font d’ailleurs leur métier à part entière : les influenceurs.
Pour ce qui est des exemples précédemment cités, le partage par des « macro-influenceurs » que sont les célébrités et leur large communauté déjà acquise, le fait qu’un nombre faramineux de personnes aient mentionné, commenté, relayé le hashtag et ce dans de très courts laps de temps permirent leur viralité hors norme.
Peut-on dès lors considérer une telle émergence d’interactions comme du militantisme « mou » et sans impact ? #MeToo nous prouve le contraire. Au-delà du séisme médiatique, on assiste à une très large prise de conscience qui porte ses fruits. En France, il apparait que dans les mois qui ont suivi l’affaire Weinstein, les femmes ont été plus nombreuses à franchir les portes des commissariats, faisant augmenter le nombre de plaintes déposées. Ainsi, au quatrième trimestre 2017, les plaintes pour agression sexuelle progressèrent de 31,5 % par rapport à la même période en 2016 [13]. De la même façon, après #Balancetonporc, les associations qui aident les femmes dans leurs démarches juridiques concrètes contre les agresseurs ont connu une forte hausse des appels [14].
Outre Atlantique, #MeToo a profondément secoué la vie politique. Dernier exemple en date : début octobre, Donald Trump s’en prenait une fois de plus au mouvement féministe en se moquant ouvertement de Christine Blasey Ford, l’universitaire qui accuse Brett Kavanaugh, appelé à présider à la Cour suprême des États-Unis, d’harcèlement sexuel. Le mépris de Donal Trump envers #MeToo faisant quasiment figure de thème politique à part entière en vue des élections de mi-mandat [15].
Quoi qu’on en pense, #MeToo laissera des traces. « C’est le changement sociétal le plus rapide auquel nous assistons depuis des décennies », dira Edward Felsentha, rédacteur en chef du Time, qui élut les « briseuses de silence » du mouvement #MeToo, dont Tarana Burke, comme personnalités de l’année 2017 [16]. Briser le silence, voilà bien une des fonctions efficaces de « l’hashtivisme » : parvenir à porter à l’attention la plus large un problème qui resterait sinon enseveli sous l’avalanche d’informations caractéristique de l’environnement numérique. De quoi inspirer les militants de toutes les causes qui luttent pour solliciter l’engagement des publics au risque d’entretenir la très dure compétition de l’attention qui anime quotidiennement nos réseaux sociaux.
Bérénice Vanneste
[1] Nicolas Santolaria, Mon hashtag, ma bataille : le militantisme à l’ère d’Internet, Le Monde, 6 avril 2018, https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2018/04/06/mon-hashtag-ma-bataille-le-militantisme-a-l-ere-d-internet_5281639_4497916.html
[2] Sébastian Seibt, #Jan25, plus qu’un hashtag, une “prise de la Bastille” numérique ?, France24, 24 janvier 2012, https://www.france24.com/fr/20120124-jan25-hashtag-symbole-revolution-egyptienne-anniversaire-cyber-militantisme
[3] Olivier Cimelière, Le hashtag est-il devenu un vecteur de communication et d’activisme qui change vraiment la donne ?, Le Blog du communicant, 11 novembre 2017, http://www.leblogducommunicant2-0.com/humeur/le-hashtag-est-il-devenu-un-vecteur-de-communication-et-dactivisme-qui-change-vraiment-la-donne/
[4] Florence Renard, L’incroyable montée en puissance du mouvement #NeverAgain, Les Echos, 24 mars 2018, https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0301476917976-lincroyable-montee-en-puissance-du-mouvement-neveragain-2163840.php
[5] Martin Cadoret, Twitter a 10 ans : 9 hashtags qui ont marqué l’histoire du réseau social, RTL futur, 21 mars 2016, http://www.rtl.fr/actu/futur/twitter-a-10-ans-9-hashtags-qui-ont-marque-l-histoire-du-reseau-social-7782465990
[6] Kyli Rodriguez-Cayro, The “Me too” hashtag is’nt as inclusive as it-could be but here’s how you can help change that, Bustle.com, 20 octobre 2017, https://www.bustle.com/p/the-me-too-hashtag-isnt-as-inclusive-as-it-could-be-but-heres-how-you-can-help-change-that-2955147
[7] RFI, #MosqueMeToo : les femmes osent parler des agressions subies à La Mecque, RFI, 13 février 2018, http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180213-femmes-hadj-mosquee-me-too-pelerinage-mecque-agressions-sexuelles
[8] L’Orient le jour, Au Maroc, le cas Lamjarred relance le débat sur les violences contre les femmes, L’Orient je jour, 23 septembre 2018, https://www.lorientlejour.com/article/1135498/au-maroc-le-cas-lamjarred-relance-le-debat-sur-les-violences-contre-les-femmes.html
[9] La Libre, #JeSuisCute : quand les femmes se réapproprient leur corps pour dénoncer le harcèlement, 1er août 2018, http://www.lalibre.be/lifestyle/magazine/jesuiscute-quand-les-femmes-se-reapproprient-leur-corps-pour-denoncer-le-harcelement-5b61bcb655324d3f13b11faf
[10] Caroline de Hass, J’arrête, Mediapart, 28 février 2018, https://blogs.mediapart.fr/carolinedehaas/blog/250218/jarrete
[11] Morozov, E. (2011). The Net Delusion : the dark side of Internet freedom. New York : PublicAffairs.
[12] Fabien Granjon cité par Manise, J.-L. (2012). De l’activisme numériue au militntisme de terrain : de Nouvelles forms d’engagement. p, 22. Nivelles : CESEP.
[13] Cécile Bouanchaud, Droits des femmes : cinq mois après l’affaire Weinstein, un 8 mars à la résonance inédite, Le Monde, 8 mars 2018, https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/03/08/cinq-mois-apres-l-affaire-weinstein-un-8-mars-a-la-resonance-inedite_5267314_3224.html
[14] Interviewé par Nicolas Santolaria, Mon hashtag, ma bataille : le militantisme à l’ère d’Internet, Le Monde, 6 avril 2018, https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2018/04/06/mon-hashtag-ma-bataille-le-militantisme-a-l-ere-d-internet_5281639_4497916.html
[15] Le Courrier International, Kavanaugh. Le FBI remet son rapport ambiance électrique à Washington, Le Courrier International , 4 octobre 2018, https://www.courrierinternational.com/article/kavanaugh-le-fbi-remet-son-rapport-ambiance-electrique-washington
[16] Danaé Malengreau, Le magazine Time a choisi sa personnalité de l’année 2017, L’Echo, 6 décembre 2017, https://www.lecho.be/entreprises/media-marketing/le-magazine-time-a-choisi-sa-personnalite-de-l-annee-2017/9960194.html