Internet et la communication globale
Avec Internet, les possibilités de communication ne cessent d’augmenter et de se diversifier. Quelques repères sont nécessaires pour s’y retrouver dans cette galaxie en constante expansion.
Comment ça marche ?
L’internet est un réseau informatique composé d’ordinateurs ou de réseaux d’ordinateurs qui, réunis en une vaste toile d’araignée mondiale, permettent la circulation d’informations numérisées. Etre connecté réclame que l’ordinateur multimédia soit relié, via un réseau porteur de signal, aux autres machines disséminées dans le monde. Pour y arriver, on peut se servir du réseau téléphonique, de télédistribution, satellitaire (longue distance) et aérien (wi-fi : courte distance).
Au sein d’un établissement, le réseau électrique même peut porter le signal d’une pièce à l’autre.Le système actuel de l’internet grand public n’est pas nouveau. C’est sa généralisation grand public si rapide qui est plus étonnante. Antérieurement, un représentant de commerce et sa maison-mère communiquaient déjà en se servant de fonctions logicielles spécifiques (software). Il s’agissait alors, par exemple, de rendre compte des commandes glanées au cours d’une journée de prospection et de transmettre ces informations à la centrale de distribution de sorte qu’au plus vite, les camions soient chargés, mais aussi les stocks renouvelés, la facturation informée, etc. Mais pour se faire, les interlocuteurs devaient convenir de l’heure de leur rendez-vous, et se servir semblablement du même matériel. Pas question donc, de concevoir ce type d’usage au delà du même fuseau horaire. Avec Internet, c’est maintenant 24h/24 que les échanges sont possibles, grâce à une généralisation des usages et une uniformisation des technologies.Peu importe les machines connectées, les standards de communication et de
transfert se sont uniformisés. Aujourd’hui, tout est interconnecté et la permanence 24h/24 est garantie par des intermédiaires (commerciaux, il est vrai) qui assurent le suivi entre les fuseaux horaire.
Synchrone et asynchrone
Il y a deux modes de communication à distinguer. Un certain nombre d’usages se font « en temps réel ». Ce sont notamment la mise en communication des personnes engagées dans des relations point à point (chacun à son clavier, son micro ou sa caméra). Ce sont les usages synchrones. Les échanges asynchrones, eux, s’appuient sur le fait qu’une infrastructure technologique peut assurer l’hébergement des messages en attente de délivrance et donc de réception. C’est notamment le cas du courriel. Entre ces deux extrêmes, les communications s’établissent de un à tous et pour des périodes de plus longues durées. On retrouve dans cette catégorie, les sites, les pages perso (relativement permanents dans leur contenu et structuration) et les blogs, forums et autres wiki… (aux contributions plus fréquentes et à la ligne éditoriale plus fluide).
Comment fait celui qui veut consulter ces sources en ligne ? On parle de téléchargement, car entre le serveur qui héberge l’info et l’écran personnel sur lequel s’affichera l’info rapatriée , il y a un trajet à parcourir que le train d’info assurera selon la loi du « au plus vite, au mieux », le chemin pris n’étant alors pas nécessairement le plus court, di le même pour chacun des éléments rapatriés.
Rédigés dans un langage commun appelé HTML, ces pièces (textes, images, sons…) proposent également une interactivité qu’il est intéressant d’exploiter. Rien d’étonnant alors que l’internet abandonne la linéarité du livre pour ouvrir à l’arborescence en réseau, chaque hyperlien proposant de rebondir ou non sur une destination nouvelle : une autre page du même auteur ou d’une autre plume.
1. Internet : une ligne d’édition
Les sites
Ecrire pour la toile mondiale est une possibilité qui, au début de l’internet, demandait l’acquisition de toute une série de compétences.
L’html est un langage de programmation qui rédige ses commandes sous la forme de
Et puis, les éléments de langage ont changé : l’info texte se fait maintenant également image et son. Le tout dans des écrans fragmentés en courtes unités de perception. Et puis la mise en page devient aussi partie intégrante du message. « Le média est le message », disait Mac Luhan.
Les premiers sites internet sont donc des déclinaisons nouvelles de messages et de communications ayant existé sur d’autres supports avant. Qui s’exprime ? Des institutions et des associations qui, avant déjà, étaient responsables de lignes éditoriales. Mais très vite, le système révélant sa relative simplicité, les auteurs se multiplient et un phénomène éclate : les pages perso, mélangeant les thématiques en un lieu unique de diffusion. C’est l’apparition d’un patchwork incroyable, d’une hétérogénéité sans antécédent quant aux niveaux de langages qui se juxtaposent.
Les pages perso
Les commerciaux qui veulent réaliser des affaires comprennent rapidement qu’il importe que les utilisateurs soient les plus nombreux. C’est alors que l’on voit se développer les propositions d’hébergements gratuits (multimania, respublica, chez,…) et l’apparition de structures de téléchargement automatique (lycos, etc.) : votre texte ici, votre photo là, un hyperlien encore ailleurs… et zou, le système fait le reste. Une chose est manifeste : très vite les jeunes prennent le train en route. Ce sont les auteurs, non pas de demain, mais d’aujourd’hui. C’est pourquoi, non seulement les infrastructures gratuites vont fleurir, mais aussi que les développeurs vont chercher à automatiser un maximum de tâches, de sorte à accueillir un plus grand nombre d’utilisateurs débutants. Et cette veine va éclater avec la mise au point des interfaces de Blog.
Pour aller plus loin :
Comment créer son site web et le rentabiliser
Les Logiciels : créer son site
Concevoir mon site web
Les blogs
La création de sites requiert des compétences dont nous avons dit qu’une semaine est le délai minimum de mise en place. Au delà des capacités à acquérir, il faut une certaine tournure d’esprit pour « voir dans l’espace » l’arborescence que l’on va créer. Fond et forme constituent un double souci à gérer. Les blogs, quant à eux, réduisent la « difficulté » si on peut parler ainsi, à une seule : le message. Tout est déjà conçu en termes d’arborescence et de mise en page. En un quart d’heure, un enfant de l’enseignement primaire en a compris l’essentiel et publie. L’exercice n’est en fait pas une vraie difficulté, sauf à s’inquiéter du contenu de la communication, bien sûr ! Et c’est sans doute là que les commentaires de mise en garde trouvent à se développer. Que dire ? Que ne pas dire ? A qui s’adresser ? De qui se méfier ? Comment garder ses propos dans les limites imposées par les lois (droit d’auteur, de propriété intellectuelle, de respect de la vie privée…).
Un nouveau concept apparaît avec ce phénomène des blogs : l’extimité. La déclinaison en ligne de la pratique carnetière d’antan doit s’adapter au système. Et donc, beaucoup de jeunes qui confient leur intimité à l’internet sont convaincus –à tort-, que seuls peuvent les lire, ceux à qui ils donnent l’adresse de leur site. Par contre, leur souhait avoué est bien d’être lu. Abondamment lu. Au point de développer une sphère de relations en réclamant à tout bout de champ des commentaires : « Viens sur mon blog et lache tes comm ». Une autre intimité donc, que l’on veut exposée… mais pas à n’importe qui : pas au regard des proches et pas non plus aux commentaires de ceux qui ne partageraient pas votre point de vue.
Chez les adultes, le phénomène est un peu différent. Un premier groupe de plumes écrit d’abord parce qu’il aime écrire. C’est vraiment la recherche d’une nouvelle tribune, d’une nouvelle technologie aussi : l’écriture à l’ordinateur n’est pas la même. La diffusion (et donc les retours en commentaires non plus).
Mais une autre chose est sûre aussi : un second groupe –peut-être le plus nombreux- écrit quand « ça va mal ». Les blogs adultes sont pour une grosse partie, des déversoires de mal être. Les auteurs le reconnaissent fréquemment : « j’écris quand je vais mal ». Reviennent les beaux jours et les sentiments positifs qui les accompagnent, et les blogs sont désertés. Dans ce cas, bien sûr, là aussi, pas question d’être un peu trop secoués par les commentaires des lecteurs. « Si t’es pas d’accord, je t’oblige pas à continuer à lire. ». D’ailleurs la solidarité sur ce point se remarque bien vite. Les autres renchérissent volontiers en affirmant de concert « c’est vrai, tu as le droit d’être comme ci ou comme ça. Nous, c’est comme ça qu’on t’aime. Ne te laisse pas défaire par les commentaires de ceux qui ne te comprennent pas ! ».
Le contenu de ces pages en ligne si facilement éditées est plutôt textuel chez les adultes, mais prend une tournure résolument icônique chez les ados qui en font le principal lieu de publication des photos de leur entourage. Avec une grosse entorse au respect des lois en la matière, principalement, le droit au respect de son image.
Pour aller plus loin :
14 étapes pour créer son blog dans les règles de l’art
Les wikis
La technologie préformatée qui permet de publier en ligne connaît, ces derniers mois un développement plus intéressant encore que les blogs. En effet, pour ces derniers, il est clair que nous sommes en présence d’outils d’écriture à une seule main, car ils sont la poursuite de la pratique carnetière individuelle. Mais le développement technologique n’avait qu’un pas à franchir pour ouvrir ses capacités de gérer de façon automatique la publication en ligne pour l’ouvrir à de multiples contributeurs. C’est ce que permettent les wiki, dont le plus célèbre est sans aucun doute l’encyclopédie « Wikipédia ». Dans la logique du logiciel libre et de la mouvance appelée aujourd’hui Web 2.0 qui oriente les usages vers le partage et la mise en ligne plutôt que l’hébergement en local, c’est la responsabilité éditoriale qui se trouve ici co-gérée. Les outils sont plus ou moins développés dans le sens d’un contrôle préalable ou postérieur de la proposition de contenu. Ce qui est en tout cas le moteur de l’ensemble, c’est la vigilance citoyenne partagée. De même qu’un blog s’affiche avec, en bas de page, la mention « Prévenez-nous si vous trouvez ce site licencieux », de même, les articles de l’encyclopédie collaborative « Wikipédia » sont-ils soumis à la validation ou l’invalidation par le public. Le cas échéant, c’est même un débat qui peut s’ouvrir de sorte que la décision de maintenir ou de retirer la page soit portée par une communauté délibérante plutôt que par l’avis monolithe d’un modérateur plus ou moins fortement censeur.
Pour aller plus loin :
Pbwiki
Comment Amorcer Un Wiki
Les outils collaboratifs (spip, mambo, typo 3…)
Les sites multi contributeurs ne présentent pas nécessairement leur nature collaborative comme le nez au milieu du visage. Il faut en fait chercher un peu pour s’en apercevoir. Mais la plupart sont accessibles en mode rédaction par l’intermédiaire d’une page d’accès sécurisé à l’adresse URL+ecrire. Une fois le code introduit, c’est une interface simplifiée qui permet l’encodage de l’article qui apparaîtra l’instant d’après sur le site en ligne. Le principe de ces sites est d’avoir un contenu dynamique géré par une base de données. La chose est identifiable dans l’URL qui s’affiche avec un article.
Voici un exemple : http://www.monsite.be/spip/spip.php?article1721.
C’est un site qui est géré dans le langage de programmation « php » et l’article 1721 est celui de la page affichée.
2. Internet : un lieu d’interactions
A. En mode asynchrone
Un des grands avantages tirés de la généralisation de l’internet pour le grand public est sa permanence. 24h/24, l’infrastructure est disponible, offrant ses services en poste restante. Si vous communiquez des infos à un correspondant appartenant à un autre fuseau horaire, c’est son fournisseur d’accès ou l’hébergeur de ses services en ligne (mail, …) qui stockera votre missive jusqu’à téléchargement par l’intéressé.
Mieux encore, pour les hébergements de messages supposés être affiché en permanence (forums, sites, …) les serveurs sont d’accès constant.
Les forums
Quoi de plus enthousiasmant que de pouvoir s’entretenir entre spécialistes d’une question, dans un va et vient incessant entre les points de vue des uns et des autres, chacun pouvant apporter sa réaction à la prise de position de tous.
Car c’est en effet la spécificité de cette technologie. En effet, s’abonnent à un forum, ceux qui l’estiment opportun. Ceci n’est pas le gage assuré d’un haut niveau de compétence, mais à tout le moins de motivation. Si les messages sont postés pour être accessibles en lecture par tous les membres, il est en plus loisible à chacun de réagir. Chaque message peut ainsi être nuancé et chaque nuance, à son tour, recevoir des commentaires. Ce n’est plus la logique du débat linéaire qui veut que la conversation évolue selon le sens dans lequel les premiers intervenants la tire, mus qu’ils seraient par l’opportunisme que leur accorde leur place dans l’ordre des intervention. C’est littéralement chacun qui répond à chacun et oriente le débat comme il l’entend.
Suivre une conversation devient très simple, si l’on entre dans la logique de la mise en retrait (tabulations successives) des divers messages postés. La date de parution de chacun des messages y étant adjointe, c’est avec limpidité que l’on prend connaissance des différents échanges.
Mais l’intérêt réside aussi dans l’identification des intervenants. Qu’ils utilisent un pseudo ou écrivent sous leur véritable identité, les intervenants sont décryptables par le fait que le système enregistre toutes leurs contributions en validant séparément le champ « auteur ». Pas question dès lors, de s‘épancher de façon trop impulsive, sans courir le risque d’être à tout jamais étiqueté de soupe au lait, par exemple. Mieux que de révéler l’identité (qui ne dit parfois pas grand chose) c’est le véritable profil de l’intervenant qui est accessible, par l’accès immédiat à l’ensemble de toutes ses interventions dans tous les forums.
Pour aller plus loin :
Les News - Usenet
Les communautés
Certains serveurs, depuis de nombreuses années, ont bien compris que la qualité de services passe par la diversité de ceux-ci et par le regroupement des utilisateurs en tribu d’usages.
C’est donc assez naturellement que sont nés des clubs, des groupes, des communautés… le vocable change de plate-forme à plate-forme.
Rassemblés autour d’un centre d’intérêt ou d’un point commun, les membres se voient offrir des services collaboratifs : discuter ensemble, avoir un agenda commun, un accès à du stockage d’archives, de photos, … L’outil est conçu de sorte à faire gagner du temps à ses utilisateurs. Qu’il s’agisse de constituer le groupe en invitant des connaissances à se fédérer, qu’il s’agisse de discuter d’un sujet, de partager le souvenir photographique d’événements tribals… les outils sont là (mailing-list, espaces disques, …). Et l’énorme avantage est que plusieurs plates-formes offrent ces services en protégeant leur accès derrière un mot de passe qui garantit la confidentialité.
Ces espaces d’échanges sont accessibles via le navigateur, et sont stockés sur des serveurs Web (site).
Les listes de diffusion/discussion
D’autres services similaires travaillent dans l’interface de votre messagerie en ligne. On parle alors de Listes de diffusion ou de discussion. Elles sont soit de seule diffusion descendante (Top/dowm) soit bi-directionnelle (Bottom/up).
Un exemple qui fonctionne bien, dans le domaine de l’enseignement, est la liste des instituteurs en Communauté Française. La particularité de ce type d’outils, est de donner la parole de tous vers tous. Il faut donc être prudent (et modéré) dans la prise de parole. Exemple : Une liste comprend 50 membres. Un premier pose une question à la cantonade. Si 25 répondent, dont une dizaine pour dire qu’ils n’ont pas la réponse, cela fera 25 réponse envoyées à tous… dont 10 sont bien inutiles. Ces dix courriers ayant toutes les raisons de fâcher les membres qui n’ont pas de temps à perdre à télécharger ce genre de prose inutile risquent à leur tour d’en générer de nouveaux qui expriment l’agacement de certains. Tout cela peut alors vite mousser et faire « du bruit ».
La règle est donc la suivante : n’écrivent que ceux qui ont des choses pertinentes à dire, et qui seront de l’intérêt de tous. Sinon, il est toujours loisible de répondre personnellement au membre demandeur, puisque l’adresse personnelle est souvent jointe au message.
De même, on n’a pas intérêt à s’abonner à trop de listes de diffusion/discussion, car cela risque de faire exploser sa boite mail, si les groupes sont prolixes… ce que l’on peut souhaiter, par ailleurs.
Les mailing listes
L’usage du courriel permet de dépasser et de loin, les limites du système postal traditionnel. Le délai de délivrance et le coût de celle-ci sont les deux premiers éléments relégués aux oubliettes. Le mail part dans l’instant et peut être réceptionné de même si le correspondant est à l’autre bout de la communication pour relever sa boîte. Le coût unitaire d’un envoi est globalisé dans votre forfait connexion. C’est l’équipement qui est coûteux. Une fois investi, chaque message est un tarif ridiculement bas. L’intérêt se complète alors de fonctionnalités comme l’envoi de pièces jointes et la multi-destination en un seul envoi (mailing liste).
Pour aller plus loin :
Les Listes de diffusion
Qu’est-ce qu’une liste de diffusion ?
Qu’est-ce qu’une liste de diffusion ? Comment utilise-t-on ce type de liste ?
B. En mode synchrone
Le caractère synchronisé est donc bien dans le fait que les correspondants communique simultanément, « en temps réel ». Une distinction est à faire dans le choix des logiciels choisis. Certains échanges se font au travers du navigateur traditionnel. C’est le cas, par exemple, des espaces dédiés au chat en ligne.
Le chat
Yahoo !tchache, caramail, infonie ont été des pionniers en la matière. Même les enfants ont eu leur aire de bavardages, au creux du site « Premiers pas sur internet » (momes.net). Mais ces lieux ont aujourd’hui quasi tous disparu, car la technologie a cédé la place à plus et à mieux. Le site Educaunet, dans son aire de jeu « Cliquez futé » propose encore une activité de découverte de cet usage du net, dans un espace sécurisé. L’activité qui se nomme « Tepatoa » joue sur la découverte de la facile mystification des joueurs et la difficile sauvegarde des règles de confidentialité, une fois que la conversation bat son plein.
Pour aller plus loin :
Pour discuter, cliquez ici !
Le peer to peer
Pour certains usages plus spécifiques, le navigateur n’est plus l’interface de communication. En fait, il y a lieu de télécharger et d’installer des application appelées « Peer to peer » qui vous référence comme client vis-à-vis d’un serveur. Dans la configuration des premières fonctions logicielles peer to peer, c’est lui, le serveur, qui assurait le relais, la liaison vers les autres correspondant, eux aussi utilisateur. La nouvelle génération de peer to peer fait de chaque utilisateur à la fois un client et un serveur. Dans ce cas, la ligne est ouverte entre votre machine et celle de l’internaute avec lequel vous entrez en contact, qu’il s’agisse d’échanger des propos au clavier, votre image via la caméra, le son via le micro ou des fichiers (musicaux ou autres) via un transfert FTP automatisé. Attention, rien n’empêche alors votre correspondant de faire preuve de plus d’intrusion à votre égard, puisque la ligne est non sécurisée tout le temps de l’usage de cette fonction logicielle.
Des exemples :
– Edonkey, un programme qui regroupe de nombreux serveurs. La communauté francophone est très présente sur le réseau. Il permet l’échange de tous types de fichiers (vidéos, chansons, logiciels...) mais est surtout dédié à l’échange de fichiers volumineux (DivX, programmes, jeux...).
De plus, il est surtout réservé aux possesseurs de connexions haut débit qui n’ont pas de limite fixée en upload. Il ne contient pas de spyware, mais affiche une bannière de pub.
– Lime wire :un client Gnutella (réseau décentralisé). Il convient donc principalement aux possesseurs de connexion haut-débit. Il permet l’échange de tous types de fichiers (vidéos, chansons, logiciels...) et offre un choix raisonnable. Il contient des spywares, il est programmé en java et est assez lourd à télécharger. Préférez utiliser Freewire.
– eMule :un programme qui se connecte au réseau eDonkey, la communauté francophone est très présente. Il permet l’échange de tous types de fichiers (vidéos, chansons, logiciels...) mais est surtout dédié à l’échange de fichiers volumineux (DivX, programmes, jeux, albums complets...).
De plus, il est surtout réservé aux possesseurs de connexions haut débit qui n’ont pas de limite fixée en upload. Il ne contient pas de spyware et est opensource. La version 0.40 d’eMule utilise un réseau décentralisé (kademlia) mais actuellement la version la plus populaire est la version reposant sur le réseau edonkey (0.3x)
– BitTorrent : logiciel opensource qui monte... qui monte... Apprécié par des (parfois ex-)aficionados d’emule car propose un choix correct et est spécialisé dans le téléchargement de fichiers volumineux. Surtout intéressant pour les possesseurs de connexion haut débit.
– Kazaa : un programme qui utilise la technologie de FastTrack, un hybride de serveurs décentralisés. Il permet l’échange de tous types de fichiers (vidéos, chansons, logiciels...). Le choix en fichiers se résume à "un peu de tout" et on y trouve donc aisément les films/mp3 les plus populaires. Il convient aussi bien aux possesseurs de 56K qu’aux connexions haut débit.
Attention car il est connu pour contenir de nombreux spywares ! Préférez choisir la version sans spyware : KaZaA lite K++.
Pour aller plus loin :
P2PFR.com : 1er Portail Francophone sur le Peer to Peer
Les logiciels P2P
Du peer-to-peer à la prison avec sursis pour un internaute
La visio conférence
La communication par clavier et caméra est l’intermédiaire assez courant entre le chat et la visio. Des logiciels ont très tôt développé cette pratique. Sur PC, Netmeeting et sur Mac : Ivisit (aujourd’hui Ichat). Le principe de fonctionnement est bien celui du peer to peer avec serveur central. Mais cette technologie est aujourd’hui phagocytée par un outil qui est quasi un monopole : Messenger. Il y a la version de Microsoft : MSN Messenger, et puis celle de Yahoo : Yahoo Messenger.
Pour aller plus loin :
Qu’est-ce que la visioconférence ?
Les usages de la visioconférence
pour la communication
Qu’est-ce que la visioconférence ?
La téléphonie
Il est prévu d’en faire un module indépendant. On n’en parlera pas ici.
Pour aller plus loin :
Communiquer sur Internet
Comment être critique ?
L’ensemble des usages développés dans ce module, usages de publication ou de communication, sont gérés par des fonctions logicielles de type propriétaire ou de type graticiel.
L’acquisition de telle ou telle, le choix de s’en servir quand elles sont pré-installées, vous introduisent dans une pratique tribale et donc aussi une communauté. Force est de constater que, portant, chaque standards évolue vers une plus grande compatibilité, de sorte à permettre les passerelles entre utilisateurs. Prenons comme exemple, les deux versions Messenger.
En effet, le clientélisme est là qui bat son plein. Comme l’audimétrie dans les médias classiques (presse, télé…) la recherche du public et sa fidélisation sont les éléments moteurs du marché. Il faut se savoir le public-cible de ces stratégies commerciales et y souscrire avec lucidité, ou faire le choix de s’en écarter… tout en renonçant par la même occasion aux services et avantages proposés.
Asynchrone
Mettre en ligne de l’info peut se faire après avoir construit en local toute son infrastructure. Le transfert (via FTP) est une formalité qui ne prend pas de temps. De plus, bon nombre sont aujourd’hui connecté via l’ADSL, pour un coût forfaitaire. Le choix financier est donc ailleurs : l’hébergement et la réservation d’un nom de domaine. Publier un site revient à une 20aine d’euros par an, avec un hébergement sans publicité d’environ 1 giga( Go). Forum, blog et autres communautés font l’usage d’interfaces en ligne que la publicité finance. C’est à prendre ou à laisser.
Une chose à savoir, c’est que les sites que l’on n’a pas créés en local sont, la plupart du temps, totalement dépendants de la survie des services qui les hébergent. Que ceux-ci viennent à disparaître, le producteur n’aura pas la possibilité de récupérer son fonds d’info. Il y a donc lieu de privilégier l’usage de technologies qui vous rendent maître de vos contenants et de vos contenus, de sorte à pouvoir migrer en cas de nécessité.
La nécessité de posséder un nom de domaine est une question que se posent souvent ceux qui débutent dans la publication en ligne. Il faut savoir que les projets qui ont un peu d’ambition ne doivent pas laisser passer cette opportunité pas si coûteux, mais particulièrement intéressante. En effet, le détenteur du nom de domaine le plus en lien avec le sujet traité a plus de chance d’être identifié et localisé sur la toile. Laisser le nom de domaine disponible à la concurrence peut aussi s’avérer un jeu dangereux.
Synchrone
Prendre a parole sur le net est un petit jeu très aisé aujourd’hui. Même les enfants s’y mettent. La prudence est de mise quand on est dans l’interrelationnel. Comme dans la rue, on ne sait pas toujours bien à qui l’on a affaire sur la toile. Eveiller le jeune (et le moins jeune quand il est débutant) à une saine vigilance, à de la réserve dans le fait de livrer son vécu et ses coordonnées personnelles est une sage pratique. Avec les plus jeunes, il est aussi bon d’échanger régulièrement sur les relations qu’ils entretiennent sur Internet. Enfin, quand les enfants sont encore jeunes et inexpérimentés, la place de l’ordinateur dans la maison est prépondérante dans la stratégie de vigilance.
Placer l’écran de sorte qu’il soit proche de la vie familiale ambiante est bien plus sûr que de le placer dans la chambre du jeune. Un coup d’œil discret mais régulier permettra de cautionner les pratiques des enfants et d’intervenir si nécessaire, pour se faire expliquer ce que le jeune est occupé à faire et ce qu’il y trouve comme intérêt. Il ne faut sans doute pas non plus une vigilance trop intrusive… la meilleure façon étant sans doute de parler régulièrement de tout ce qu’internet apporte et pas uniquement des risques de dérapage qui peuvent survenir de temps à autres.
Des choix logiciels
Editer sur le net
Graticiels :
NVU
Compatible PC et Mac, ce logiciel libre est un excellent éditeur de pages Web avec gestionnaire de sites
Netscape composer
Compatible Pc et Mac, le bien connu navigateur est aussi un éditeur html en wysiwys, depuis sa version « Netscape Communicator ». Aujourd’hui, sur la toile, on télécharge la version « 7 ».
Payants :
Dreamweaver
Fireworks
Client FTP
– WS_FTP Server
est un client FTP qui permet le transfert de fichiers, d’un PC vers un serveur
– Cyberduck fera le bonheur des utilisateurs de Mac
Pages perso en hébergement
Gratuit avec pub : Alice page perso
Payant sans pub : OVH.com
Blogs totalement hébergés
Skyrock
Skynetblogs
Canalblog
Overblog
Blogger
20six
Blog dont vous êtes propriétaires de la base de données
Gratuits :
Dotclear
Worldpress
Payant :
Sixapart
Forum à installer sur serveur :
Wiki
Sans base de données :
Dokuwiki
Chuwiki
Avec base de données :
Wikini
Sites collaboratifs
Graticiels :
Spip
Typo3
Mambo
Joomla
Messenger
Windows Live Messenger pour PC
Windows Live Messenger pour Mac OS X
Point de vue d’éco-consommation.
Le thème se décline autour de quelques questions :
– Le choix de fonctions logicielles pour s’exprimer
– Le coût de celles-ci, si on sort l’univers des graticiels
– Le rapport coût/autonomie, selon que l’on fait soi-même ou que l’on sous-traite (et la façon et l’hébergement)
– Le rapport temps/coût, car, le temps, c’est de l’argent… et le travail fait deux fois n’est pas rentable.
– La question se pose aussi du rapport entre virtualité et réalité, quand il s’agit d’investir dans les relations. Plus question de ne pas exister sur le net aujourd’hui… mais pas question de tout céder à l’ordi et à la toile pour autant !
Michel Berhin et Paul de Theux
30 avril 2007