Faux journaux, vraies mobilisations

Au printemps 2016, deux journaux papiers atypiques sont massivement distribués en Belgique francophone. D’une part le faux Métro (60.000 exemplaires distribués) édité par le mouvement citoyen Tout autre chose ; d’autre part Le Bienvenu (200.000 exemplaires distribués) édité par Amnesty International. Alors que ces deux journaux sont produits de manière distincte, ils partagent le trait d’imiter des médias connus du public. D’un côté le faux Métro singe le quotidien gratuit Métro et de l’autre Le Bienvenu reprend la charte graphique de SudPresse. Ce choix n’est évidemment pas neutre : pourquoi imiter un titre de presse plutôt qu’un autre ? Ces médias alternatifs incarnent-ils une critique de l’environnement médiatique ? Si oui laquelle ? Deux entretiens [1] ont été réalisés pour mieux comprendre ces deux titres.

A travers les deux entretiens menés, l’objectif était de comprendre les éléments qui ont motivé ces associations à imiter des titres de presse connus du public pour faire passer leur message. Le guide d’entretien qui a servi de base pour ces rencontres est construit autour des choix que supposent ces journaux : le titre de presse parodié, les messages véhiculés, les opportunités en termes de public à sensibiliser. Alors : que peuvent nous apprendre ces autres médias sur l’environnement médiatique ?

Les intentions des projets

Si les deux projets se ressemblent sur le principe, les intentions de base sont assez différentes. En effet, il y a derrière chaque journal une stratégie communicationnelle particulière. Concernant le faux Métro, Clarisse Van Tichelen (une des coordinatrices du projet) explique :

« Chez TAC [Tout autre chose], on essaie de lier des luttes, notamment syndicales, déjà en cours mais d’élargir le public. Notre plus-value c’est essayer de toucher un autre public que celui des syndicalistes. Par ailleurs nous ne communiquons pas de la même manière qu’eux [les syndicalistes] et on veut marquer notre différence ! Donc on ne va pas prendre un discours syndical mais plutôt l’augmenter avec des discours complémentaires. »

L’intention première est de démarquer la communication de TAC de celle des Institutions syndicales. Tout en restant complémentaire dans les informations délivrées, le mouvement cherche à informer le voyageur sur la gestion de la SNCB par les pouvoirs publics. L’enjeu est de sélectionner le média qui permet de toucher les usagers de la SNCB. Le choix s’est porté assez naturellement sur le Métro puisqu’il s’agit du journal de navetteurs (et pas forcément des syndicalistes) par excellence. Choisir le Métro permet ici d’atteindre le public cible. Une diffusion du journal qui a rencontré son public puisque le 7 mars 2016, 60.000 exemplaires ont été distribués auprès des navetteurs et l’initiative est mêmes reprise dans la presse traditionnelle [2]].

Du côté du Bienvenu, le projet n’est pas le même. Philippe Hensmans [3] parle du démarrage de son journal populaire de solidarité  :

Une du journal SudPresse – 24 février 2016

« Le Bienvenu est parti au départ d’une réaction par rapport à une politique qui est celle de SudPresse [Spécifiquement l’édition de La Meuse du 24 février 2016], mais aussi de façon générale d’une couverture plutôt dégoutante sur les migrants… Ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. […] On a échangé avec quelques uns d’autres associations ; en se disant qu’on avait envie de faire un truc qui les remette à leur place. Ça c’est la première idée ».

La motivation première n’est pas ici d’informer le public sur une thématique mais plutôt de proposer un journal avec un traitement de l’information alternatif (sous entendu à celui de SudPresse). De ce fait, le journal Bienvenu dénonce en creux une politique rédactionnelle. Cette volonté d’un autre traitement de l’information se confirme dans le texte de présentation du Bienvenu sur le site Internet [4] qui lui est dédié :

« En proposant une autre information sur les réfugiés, l’un des objectifs de cette initiative est de rappeler le rôle déterminant de la presse dans la construction de l’image des réfugiés auprès du public, qui, si l’on en croit les sondages, est de plus en plus réfractaire à leur accueil en Belgique ».

Ainsi dans la description du Bienvenu, le lecteur comprend que le journal se présente rapidement comme un « autre journal » nous précise Philippe Hensmans. Le sous-texte (ce que le lecteur doit comprendre de manière implicite) du média est clair : s’inscrire en opposition à SudPresse et à sa manière (populiste ?) de traiter la crise migratoire.

Les deux initiatives ont donc des intentions différentes qui montrent que la parodie médiatiques ne repose pas sur les mêmes intentions : atteindre un public d’un côté (Faux Métro) et éclabousser les médias de l’autre (Bienvenu). Par ailleurs, les entretiens montrent que lorsqu’on produit une parodie de média, il faut prêter attention au journal dont on copie la forme.

Un exemple historique partagé, mais…

Il est intéressant de constater que les deux projets s’inspirent d’un même exemple. Alors qu’Amnesty International et TAC n’étaient pas au courant du projet de l’autre association. A la question, « aviez-vous un modèle de référence pour cette initiative » les réponses sont :

« Il y a évidemment le faux Soir mais… ». (Philippe Hensmans)

« Ce qu’on avait tous en tête c’était le faux Soir » (Clarisse Van Tichelen)

Première page du journal Métro – édition parodique 7 mars 2016.

Le Faux Soir est cité comme un élément de référence sur la parodie médiatique. Sorte d’exemple historique belgo-belge que les auteurs avaient bien en tête. Mais si le document est cité comme une référence, il n’a pas servi de modèle pour autant. Philippe Hensmans explique pourquoi il n’a pas voulu faire explicitement un lien entre le Bienvenu et le Faux Soir :

« Même si le groupe SudPresse a sa politique rédactionnelle, ça aurait été un peu hors propos vis-à-vis de la critique ici (note de l’auteur : comparer SudPresse à un journal d’occupation). L’objectif n’est pas de dire que SudPresse est sous occupation… Ca n’à rien avoir ! Au final dans la discussion on s’est dit, on ne va pas faire un "faux journal", on va faire un "autre journal". Qui ressemble forcement mais qui est un autre journal quand même ».

Si les auteurs du Bienvenu ou le Faux Métro s’étaient calqués sur un modèle trop proche du Faux Soir, le sous-texte (les implicites) du média aurait été différent et visiblement hors-propos avec les intentions de base. La question se pose donc : quelles sont les raisons qui ont motivé ces initiatives à reproduire la forme d’un média précis : Métro et SudPresse ?

Parodier la forme d’un média : pour faire mouche auprès d’un public…

Reprendre un format médiatique c’est refondre un message dans un titre de presse qui s’inscrit dans une relation que média et public partagent naturellement : qu’est-ce que le public attend du Métro ? Qu’attend t-il de SudPresse ? La parodie (son message) met-elle ces attentes en crise ? Quel message veut-on faire passer à travers quel média ?

Première page du Faux Soir, sorti le 9 novembre 1943.

Lorsque TAC reprend les codes du Métro, il le fait avec un objectif bien précis :

« Ici, on voulait trouver un moyen vraiment d’élargir la lutte et donc de toucher ce "monsieur tout le monde" qui est pas spécialement d’accord avec les syndicats. […] Et c’est pour ça qu’on a décidé ce faux Métro car Métro c’est le journal le plus lu par les voyageurs donc c’est un moyen très pertinent pour toucher la population que l’on voulait toucher. D’ailleurs le faux Métro n’a pas été pensé en termes de parodie mais plutôt comme un outil pertinent. Je pense que le faux Métro peut incarner symboliquement une mobilisation sur des sujets proches de la mobilité ».

Par ailleurs si le Faux Métro incarne un média pensé pour les navetteurs, cela induit de reprendre les codes connus du public et imiter le contrat de lecture (ce pacte informel entre lecteur et média). C’est pourquoi le faux Métro va reprendre ce mélange information et divertissement. Cet aspect est confirmé lors de l’entretien :

« Mais les gens lisent aussi un journal parce que c’est le matin dans le train et il faut les divertir. On voulait dès le départ une optique un petit peu agréable à lire et plus humoristique tout en passant de l’information. L’objectif est que le lecteur rigole un petit peu, d’où l’idée des caricatures. Il faut rendre le journal amusant. C’est une manière d’accrocher les gens, même s’ils savent que c’est faux, comme la blague avec Jacqueline Galant mise en première page ça fonctionne bien ! ».

Dans le format Métro il y a beaucoup de textes plutôt courts et factuels. Lorsque TAC a rédigé, il a fallu adapter son message à ce format :

« C’était plutôt un challenge car nous n’avons pas l’habitude de faire ce genre de chose, déjà il n’y a pas de journaliste dans l’équipe et puis, c’est surtout que quand on défend nos points de vue, on a l’habitude de faire des textes longs, argumentatifs explicatifs etc et pas des trucs factuels comme fait le Métro. On a vraiment dû limiter le nombre de signes. Ce n’est pas évident ! ».

Cela dit, l’entretien montre également l’opportunité du média :

« Cela a permis aussi de toucher un public qui ne lit pas les longs articles. C’est positif. Mais en même temps c’est frustrant d’écrire des textes si courts mais si au final les gens ne lisent pas, cela ne sert à rien non plus ».

Le fait d’imiter le Métro se présente plus comme une volonté d’utiliser les habitudes d’un public pour lui glisser entre les mains une autre information : de quoi se demander s’il est possible de toucher ce public par le biais d’un autre média/moyens ?

… ou pour éclabousser les médias

Du côté du Bienvenu c’est explicitement le format journal populaire qui est parodié. Le choix s’est porté sur la reprise de la charte graphique de SudPresse et le sous-entendu est le suivant :

« Après s’être dit qu’on allait remettre SudPresse à sa place très vite l’idée est venue en disant : on va les remettre à leur place mais il faut que ce soit positif ! Et donc le message c’est de dire, -vous pouvez faire un journal populaire mais ce n’est pas pour autant que vous devez raconter de la merde- ».

A travers le Bienvenu, ce qui est proposé c’est un autre traitement médiatique qui se veut positif sur les migrants. Ce qui postule que le traitement médiatique de SudPresse sur ce sujet est mauvais (cfr plus bas). Ainsi, en creux du Bienvenu, le sous-texte qui s’installe est le suivant : les médias populaires peuvent exister tout en vérifiant leurs informations et sans alimenter le populisme [5]. Dans cette optique, la reprise de la charte graphique de SudPresse ne cherche pas tant à jouer sur la confusion sur le statut du journal (faire croire que le Bienvenu est une production SudPresse) qu’à adresser une critique au titre du groupe Rossel :

« Il ne pouvait pas y avoir de confusion possible. C’est tout un débat qu’on a eu : quel titre est-ce qu’on donne ? etc. Le titre pouvait prêter à confusion (couleur et maquette) mais en même temps ça n’a rien avoir avec les titres de SudPresse. C’est la manière de régler l’ambiguïté entre le lay-out, le titre… Pour qu’il n’y ait pas confusion mais que l’opération coups de poing fonctionne ! ».
Il fallait donc reprendre le layout de SudPresse pour y inscrire le message d’Amnesty International. Mais cela signifie aussi, arriver à s’exprimer dans les clous de ce média. A la question « Est-ce que rédiger dans le format Sudpresse a été un problème ? », Philippe Hensmans précise :

« C’est quelques chose sur lequel on est déjà habitué, on communique énormément avec le web et donc on est obligé de fonctionner avec des visuels, des tableaux qui reprennent des chiffres, des graphiques plus que du texte. Et des textes qui doivent être percutant et courts. De ce côté, j’ai l’habitude, ça ne m’a pas trop gêné. Même si je trouve que c’est encore trop long. Il y a des trucs qui sont trop long. Si on voulait rentrer vraiment dans le layout de SudPresse, il y aurait beaucoup plus d’articles beaucoup plus courts ».

Mais outre le sous-texte adressé à SudPresse, Amnesty précise que leur objectif est toujours de réaliser une campagne de communication dont les coûts financiers et la force de frappe sont à prendre en compte :
« La formule journal est extraordinaire : ça ne coute rien ! Littéralement on a distribué 200.000 exemplaires de ce journal, ça nous a couté 17.000 euros ».
Sur base de ces choix de média, il est possible de prolonger le raisonnement et d’interroger les auteurs sur leur perception de l’environnement médiatique. Dit autrement, à quels manques leurs faux médias pallient-ils ?

Un message adressé à l’environnement médiatique ?

Quels étaient les sous-entendus sur l’environnement médiatique de ces productions. Car ces médias cherchent, d’une manière ou d’une autre, à pallier un manque laissé par les médias traditionnels. Du côté de chez TAC on répond très clairement :
« Le faux Métro n’est pas une critique acerbe envers les médias traditionnels. Le problème pour nous c’est un manque de visibilité pour des mouvements comme nous de pouvoir faire passer le message dans les médias. Il faut se démarquer d’autres stratégies de communication, par exemple au niveau des syndicats il y a du « syndicat bashing ». On a remarqué que l’on est aussi affecté par cela et qu’en tant que mouvement citoyen on est au final peu entendu alors qu’on envoie quand même beaucoup de communiqué de presse… mais on est peu relayés dans les médias traditionnels. Il faut qu’on trouve un autre moyen de pouvoir s’exprimer ».
Ici le discours tenu sur les médias renvoie à la complexité pour TAC de trouver sa place dans les médias traditionnels. A parer des phénomènes comme le syndicat bashing. De manière assez complémentaire, à la question : « en quoi ce type d’initiative [Faux Métro] marque une différence avec le traitement médiatique habituelle des questions de mobilité », la réponse est :
« D’abord parce que ce sont des dynamiques de fond et non celles des médias traditionnels où on réagit au jour le jour à ce qui se passe. Les médias s’inscrivent moins dans la continuité et dans le fond. C’est plus structurel. Et puis les médias aiment bien dramatiser quand on voit les unes de SudPresse et autres. La dynamique citoyenne est peu présente dans les médias traditionnels, mais de plus en plus quand même, il arrive qu’il y ait des unes sur la dynamique citoyenne et des choses qui ont été mises en place, donc peu à peu les médias comprennent qu’il y a des choses qui se passe de ce côté-là et c’est intéressant ! »

Du côté d’Amnesty International, la démarche du Bienvenu rentre davantage en confrontation avec SudPresse. A la question, que reprochez-vous à SudPresse ? La réponse est claire :
« Il n’y a rien qui est vérifié, et c’est systématiquement tout ce qui est au plus bas, […] dont les appels aux meurtres et à la haine raciale dans les forums du journal qui sont alimentés par les articles eux-mêmes […] Tout cela c’est pour vendre. […] C’est, et on le voit du côté des migrants, réfugiés et droit d’asile etc., on raconte du grand n’importe quoi ! Et on ment carrément ! Ou alors il y a manifestement et on sait ce qu’on va mettre en couverture et le journaliste doit trouver les informations qui vont confirmer, c’est donc l’inverse de la démarche journalistique ».

Philippe Hensmans résume en disant que le problème c’est la manière dont le journalisme fonctionne :
« Un des soucis majeur que l’on a aujourd’hui ce n’est pas seulement l’immigration, les migrants ou les réfugiés, c’est vrai pour beaucoup de sujets aujourd’hui, ça prend du temps, cela demande de la nuance, et cela va à l’encontre des médias d’aujourd’hui. La rapidité, le flux, c’est comme cela que ça fonctionne ».
TAC et Amnesty International semble partager la critique de la course à l’information dans laquelle les médias sont engagés. D’après les entretiens, c’est parce que les médias mainstreams sont pris dans cette course à l’information qu’ils n’ont plus le temps de s’attarder sur des sujets complexes, de long format. Et à ce moment ce sont les médias comme le Faux Métro et le Bienvenu qui prennent le relais pour creuser des sujets ou apporter une perspective plus militante. Mais au-delà de cette critique de l’environnement médiatique, il est également intéressant de les interroger sur la manière dont ces autres médias ont été reçus par le public.

La réception des médias (mêmes militants) reste incertaine

Dernière étape de la chaine de communication : la réception par le public. Philippe Hensmans précise les objectifs que l’on peut mener dans ce type de campagne :
« II y a deux objectifs que l’on peut mener dans ce genre de campagne : rassurer et renforcer ceux qui sont de notre côté, ceux qui sont déjà convaincus et qui ont besoin d’être parfois un peu relancés. Et puis il y a d’autres publics, ceux que l’on ne touche pas d’habitude : comment est-ce qu’on fait ? Comment est-ce que éventuellement on intéresse ces publics ? Et ça il n’y a rien à faire c’est via une grande diffusion tout public ».

Tant du côté du Bienvenu que du côté du faux Métro, une grande partie du public est constitué des gens qui sont déjà convaincus par la cause portée par le média. De ce point de vue, ces médias militants renforcent des valeurs partagées par une communauté de citoyens. Ainsi ce type de publication serait nécessaire pour entretenir une lutte (tout comme il est supposé que SudPresse entretiendrai le racisme - via les réseaux sociaux - sans en être la cause originelle). Chose qui se confirme lorsque TAC explique les feed-back des militants :
« Les militants étaient super contents de faire l’action. Les gens sont contents, c’est gai de faire une action comme ça… C’est orignal, différent, pas très compliqué de 7 à 9 dans une gare. J’ai eu des retours des gens qui me disaient, c’est un Métro alternatif, c’est une parodique, et donc "c’est trop bien". Puis y à des gens qui les prenaient comme ça, puis qui comprenait pas ou qui disait "vous faites chier, ce n’est pas le vrai métro !", il y a de tous dans les publics et leurs réactions. »


Enfin à la question, « ce type d’action révolutionnerait-il le paysage mental des lecteurs de SudPresse ? » Philippe Hensmans explique :
« Est-ce que cela a convaincu, est-ce que cela a changé quoi que ce soit ? Difficile à dire, car finalement aujourd’hui ce sont les réseaux sociaux qui font des dégâts tous les jours, c’est difficile de ramener cela en place, n’empêche que lorsque je vois les demandes qui sont arrivées dans les circuits traditionnels : enseignants, associations etc. Je me dis que cela bouge. »

A travers l’analyse de la construction de ces autres médias, il est intéressant de voir que communiquer auprès du public passe encore par les formats médiatiques traditionnels. De quoi se demander si toucher un large public ne doit pas systématiquement se faire dans les médias les plus traditionnels… ou du moins dans leurs formes. Or si ces associations se sont approprié les médias pour traiter ces thématiques sous ces angles, c’est bien que le choix des médias les plus connus du public reste les supports (les plus ?) efficaces pour sensibiliser les citoyens.

Martin Culot

Liens vers le Bienvenu et le faux Métro :
https://lebienvenu.be/
https://www.toutautrechose.be/pour-une-sncb-forte-accessible-et-de-qualite

Notes :

Faux Métro : suite aux ennuies judiciaires subis par TAC, la justice donnera finalement raison au collectif citoyen dans l’affaire du Faux Métro  : http://bx1.be/news/la-justice-donne-raison-a-tout-autre-chose-dans-laffaire-du-faux-journal-metro/ (consultée le 14 juillet 2017).

SudPresse édition du 24 février 2016 : le 12 octobre 2016, le Conseil de Déontologie Journalistique constate que la Une de SudPresse du 24 février intitulée «  invasion de migrants  » n’a pas respecté la déontologie journalistique. L’avis complet du CDJ est consultable ici : http://www.lecdj.be/telechargements/CDJ-16-12-divers-c-SudPresse-invasion-avis-octobre-2016.pdf (consultée le 14 juillet 2017)

[1Le premier entretient avec Clarisse Van Tichelen (TAC) le 29 aout 2016 à Bruxelles. Le second entretien avec Philippe Hensmans (Amnesty International), le 8 septembre 2016 à Bruxelles.

[3Rédacteur principal du Bienvenu et Directeur Général Amnesty International Belgique Francophone.

[5La différence entre journal populaire et populiste a d’ailleurs été avancé par le rédacteur en chef de SudPresse lui-même en réaction au Bienvenu : http://www.lesoir.be/1194997/article/actualite/belgique/2016-04-28/directeur-sudpresse-n-est-pas-ennuye-par-journal-bienvenu [consulté le 3 mars 2017].

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